Les photos y étaient scrupuleusement datées et rangées avec attention.
J’ai alors, et à nouveau,
suivi les traces de tous ces chantiers métallurgiques sur lesquels mon père a travaillé.
J’en connaissais la plupart des noms, pour ceux avant ma naissance. Pour les suivants, ce sont autant de lieux où j’ai passé mon enfance. Très ancrée dans le monde ouvrier, la famille suivait, de chantiers en chantiers, tous, habitant les uns à côté des autres.
ces charpentes métalliques avec leurs larges structures, aériennes, ouvertes aux quatre vents m’ont toujours fascinée. J’y sentais une grande force, une stabilité, un calcul infaillible de leur bonne tenue et de
leur résistance.
de l’univers ouvrier, soudait et posait là, entre ciel et terre, dans cette immense cour de l’atelier proche du lieu où nous vivions, ces entre-deux de ferraille, véritables dentelles métalliques.
Avec son attirail de soudeur, il me semblait invulnérable, un Dark Vador avant l’heure ! Il sentait toujours un peu le fer brûlé et comme nous habitions ce petit bout du monde où le souffre brûlait en permanence... nous étions dans une espèce de chaudron, au bord du magma de la terre.
Je vous invite,
à suivre les traces de tous les chantiers du “métallo” Gilbert Péan, à découvrir son univers...
et le mien.
Livre d'artiste, en trois exemplaires
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